Bio : qui est Eurêka ?

Avec le slameur Eurêka, chaque texte se termine par un « twist » (retournement de situation inattendu), qui vous fait soudain voir l’ensemble du morceau d’un nouvel œil !

Slameur français Eurêka

Les films à «twist», Eurêka les connaît tous ou presque. Formé dans une école de cinéma à Lyon, il se rêve d’abord scénariste pour le grand écran ou la bande dessinée, et décroche en 2006 le 3e Prix du Scénario au Festival de la BD d’Angoulême pour son premier récit à « twist », Fin de Moi(s).

Rien d’étonnant donc à ce que, parmi les influences qu’il revendique, Eurêka cite davantage de cinéastes que de slameurs. A commencer M. Night Shyamalan, le réalisateur de Sixième sens, d’Incassable ou du Village, à qui il rend hommage dans l’un des interludes de son album.

Eurêka manie d’ailleurs sa plume comme une caméra : en débutant chacun de ses textes par une accroche percutante, puis en déroulant le fil de son intrigue grâce à un perfectionnisme palpable en matière de métrique et de rimes, il mène sans peine son public jusqu’à la surprise de la révélation finale, tout en ayant pris soin de distiller en cours de route quelques indices, particulièrement savoureux à la deuxième écoute.

Mais derrière l’effet de surprise, il y a le message, celui qui touche au cœur. Si Eurêka choisit de n’aborder dans ses textes que des thèmes universels et intergénérationnels, comme la résilience, la foi en ses rêves ou le sens de la vie, refusant volontairement les sujets militants ou revendicatifs, c’est pour donner à chacun la possibilité d’être ému, voire retourné (c’est le cas de le dire !) par le contenu de ses morceaux.

Résultat ? Les textes d’Eurêka touchent un public large et familial, bien au-delà de la sphère traditionnelle des amateurs de slam. « Je n’aime pas le slam d’habitude, mais ça, j’adore ! » est la phrase qui revient le plus souvent à la sortie de ses concerts.

Ainsi, chaque soir, des mamans, des enfants, des seniors, des hommes d’affaires, des amateurs de rock ou d’opéra remplissent les salles de concerts et les festivals qui le programment, séduits par sa clarté, son élégance et son humour.

La vie d’Eurêka a, elle aussi, connu un « twist ». Après des années à écrire des slams à « twist » en parallèle de son premier métier (animateur et journaliste pour un grand réseau radio), son destin bascule soudainement en 2015 suite à une rupture amoureuse. Estimant qu’il n’a plus rien à perdre, il se décomplexe et se lance dans la musique, comme un réflexe de survie.

Tout s’enchaîne alors très vite : il remporte le Tremplin TCL 2016, le Prix Paroles et Musique 2017, le Concours Incroyablement Lyon (dérivé de l’émission d’M6) 2021. Il est ensuite propulsé tête d’affiche de la Fête de la Musique par la Ville de Lyon qui lui offre de se produire sur sa scène la plus prestigieuse : l’esplanade de l’Hôtel de Ville. En 2022, il gagne le Tremplin Ninkasi Kao / Radio Scoop et décroche ainsi trois dates dans la célèbre salle lyonnaise. Il se paye même le luxe de remplir le mythique Transbordeur à la fin de l’année 2023 !

Il monte dans la foulée son label J’ai Trouvé Productions (en référence à son nom d’artiste). Son premier album autoproduit Le Meilleur pour la Fin se vend à près de 15000 exemplaires physiques en quelques mois, sans aucun réseau de distribution.

Mais c’est en concert que l’univers d’Eurêka atteint son apothéose : grâce à une mise en scène à base de projection vidéo simultanée, chacun de ses slams se voit illustré par un dessin animé 2D au fusain, réalisé par Léa Fabreguettes, animatrice multirécompensée dans une centaine de festivals de cinéma d’animation en France et en Europe.

Ajoutez à cela des écrins musicaux de choix faisant la part belle aux mélodies entêtantes et acoustiques (héritage de ses dix années de violoncelle au conservatoire de Fourvière à Lyon), une articulation parfaite empreinte de chaleur et de sourire (témoin de ses 10 années de journalisme radio), et vous comprendrez pourquoi Eurêka a déjà séduit plus de 350 000 spectateurs en France, Suisse, Belgique et au Canada.

Au fait, pourquoi ‘Eurêka » ? 💡 Le cri poussé par Archimède dans son bain évoque cet instant où le public, s’il a été attentif à tous les indices distillés au cours du texte, peut à son tour s’exclamer J’ai trouvé ! avant que n’arrive la chute de l’histoire.

Incroyable mais vrai : en 2020, alors que la filière musicale est paralysée par le Covid-19, Eurêka reste l’un des seuls artistes de France à donner des concerts. Son secret ? Il crée une version minimaliste de son concert dessiné (un micro et un écran), embauche des dizaines d’intermittents au chômage, et remplit ainsi de nombreux lieux culturels boudés par les autres artistes ne souhaitant pas se plier aux restrictions sanitaires.

Résultat : lors de cette année cataclysmique pour les autres artistes, il bat son record de nombre de concerts ! De nombreux médias saluent son initiative : Télérama, Le Point, France Culture, France Inter, France Bleu, mais aussi la revue spécialisée Profession Spectacle.

Fort de cette nouvelle notoriété, il triomphe à la réouverture des salles: il remplit le Groupama Stadium de Lyon en 2022 et enchaîne les premières parties de Grand Corps Malade, Natasha St-Pier et Vianney, dans des zéniths de 3000 à 4000 personnes en 2023 et 2024.

Concert slameur Eurêka

En juin 2024, nouveau coup d’éclat : son slam Le Mystère de la Chambre Rose est sélectionné par le Ministère de l’Education Nationale pour figurer au programme du bac de français. Pour celui qui avait obtenu la meilleure note de l’Académie du Rhône à son propre bac de français à 18 ans, la boucle est ainsi bouclée.

Enchaînant les concerts dans les municipalités, les festivals, les théâtres, les écoles, les collèges, les lycées, les bibliothèques et les médiathèques, le cap des 2000 concerts est franchi à la fin de l’année 2024. Là encore, un record pour un artiste français à la notoriété en devenir !

Son élégance et sa distinction lui valent en parallèle d’être choisi par la RATP, l’AFNOR et le Conseil Général de l’Ain pour leurs campagnes publicitaires en slam.

Avec un agenda professionnel désormais rempli 8 mois à l’avance, son label J’ai Trouvé Productions dont il assure seul le fonctionnement franchit la barre symbolique des 500K€ euros de chiffre d’affaires en 2024. Un phénomène rarissime dans le monde de la musique indé, et plus encore pour un slameur.

En janvier 2025, l’hebdomadaire d’actualité lyonnais La Tribune de Lyon le classe parmi les « 50 Lyonnais qui vont marquer l’année 2025 », aux côtés d’Alexandre Astier ou Styleto.

Cette même année, il marque l’histoire des musiques urbaines en étant le premier slameur français à donner un concert pour une commémoration officielle du 8-Mai, à l’occasion des 80 ans de la Libération de 1945 : la commune de Charly (Rhône) à lui accorde sa confiance pour la création d’un slam original sur le thème du souvenir résistant.

Le 24 mai 2025, il fait salle comble avec son concert-événement avec la Maîtrise Saint-Marc (les voix du film Les Choristes) sous la direction de Nicolas Porte : son premier album Le Meilleur pour la Fin y est intégralement revisité grâce à duo inédit entre slam et chant choral enfantin.

Au milieu de cette activité intense, Eurêka n’oublie pas sa passion première : transmettre à la jeunesse. Salué pour la qualité de ses interventions pédagogiques en collèges et lycées, éligibles au dispositif Adage / Pass Culture, il enchaîne les concerts et ateliers slam à destination des enfants et adolescents. Passionné par la mise en lumière des compétences et des talents, il partage son parcours avec les adolescents et les étudiants grâce à un concert-témoignage intitulé S’écouter, Trouver sa voie, Vivre ses rêves. Lui qui a si souvent douté de sa capacité à réaliser son rêve donne ainsi aux ados toutes les clés nécessaires pour réaliser leurs projets personnels et professionnels.

L’ambition d’Eurêka ? Conquérir l’ensemble des pays francophones grâce à ses rebondissements finaux percutants.

Sauf retournement de situation inattendu, le public devrait en redemander.

« Eurêka ? Le seul slameur qui ose défendre, en cassant les codes habituels de la musique urbaine, les valeurs traditionnelles de la famille, de la foi et de l’entreprise. On ressort de ses concerts avec un cœur grand ouvert, à soi-même et aux autres. »

France Culture